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Histoire de la paroisse

La paroisse connaît des débuts très modestes. En effet, elle compte 32 familles réparties sur un immense territoire. L’état des chemins rend l’accès à l’église très difficile pour plusieurs d’entre elles, établies autour du IVe Rang d’Orford. L’évolution démographique est lente. En 1930, 61 familles y habitent et en 1940, 165. Ainsi, après 27 ans d’existence, la paroisse compte à peine 700 paroissiens.

 

Les ressources financières sont à l’avenant. Le 1er mai 1913, la première quête rapporte 5,60 $, et le total des cinq quêtes du mois s’élève à 29,30 $, tandis que le total de l’année atteint 169,80 $. Un chroniqueur de la paroisse a comparé les quêtes des mois de mai de dix ans en dix ans. Du 1er mai 1913 au 31 décembre 1948, sur une période de 35 ans, les recettes des quêtes totalisent 29 023,45 $. Ce ne sont donc pas les Rédemptoristes qui s’enrichissent avec la paroisse, mais plutôt la paroisse qui vit aux crochets de la communauté des Rédemptoristes.

Ces notes historiques ont été rédigées majoritairement par l’abbé Michel Ayotte à l’aide des feuillets paroissiaux et du livre du père Gérard Tremblay sur l’histoire de la paroisse

 

Des débuts modestes

Fondée en 1913, la paroisse de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours est confiée aux pères rédemptoristes qui viennent de construire leur noviciat à Sherbrooke, conformément à une convention signée en 1911 avec l’évêque de Sherbrooke.

 

Le 1er mai 1913, le père Pierre Girard, responsable de la construction du monastère et de l’église, célèbre la première messe à l’église paroissiale, qui occupe alors une aile à l’extrémité nord du nouveau monastère.

 

Mgr Hubert-Olivier Chalifoux, vicaire général et délégué de l’évêque Mgr Paul LaRocque, bénit la première cloche le 16 novembre 1913.



Durant cette période, la créativité trouve quand même à s’exprimer et les projets se multiplient :

  • Fondation de l’O.T.J. (l’Œuvre des terrains de jeux) en 1929

  • Fondation du scoutisme en 1931

  • Début des neuvaines en 1932

  • Fondation de la desserte Saint-Charles-Garnier en 1943

  • Fondation de la congrégation des Dames de Sainte-Anne en 1944

  • Nomination d’un vicaire en 1944

  • Fondation de la confrérie des Enfants de Marie

  • Ouverture du premier parc Saint-Alphonse en 1945

  • Fondation de la Ligue indépendante catholique féminine en 1951

  • Implantation du guidisme en 1946

Une période d’essor : la nouvelle église

Dès 1938, on commence à parler de construire une nouvelle église paroissiale. Avec sa population de 700 paroissiens, l’église est remplie au maximum de sa capacité lors des grandes affluences.

 

On songe d’abord à un agrandissement modeste de la chapelle, mais le projet est abandonné en 1941. En 1945, le projet de construire une nouvelle église paroissiale refait surface. Le père Saint-Amand, nouveau curé, embrigade ses 226 familles dans la collecte de fonds La part de Dieu en vue de la construction. Le projet relève alors totalement de la communauté des pères rédemptoristes, mais reçoit l’encouragement de Mgr Desranleau à qui ils demandent un avis.

 

Les architectes Aimé et Albert Poulin sont invités à préparer des projets, et celui qui comporte une coupole est retenu. Les travaux débutent immédiatement après la signature du contrat de construction, le 23 avril 1947. Une première messe est célébrée dans la nouvelle église le 27 novembre 1948 et la première messe solennelle a lieu le lendemain. L’ouverture officielle se fait à la messe de minuit du 25 décembre 1948. Mgr Desranleau procède à la bénédiction de la nouvelle église le 16 octobre 1949.

 

Ce nouveau bâtiment peut accueillir plus de 500 personnes. Le dôme qui le surmonte lui donne un cachet unique. En fait, il a été construit pour que l’église n’apparaisse pas trop « écrasée » à côté du monastère. Les vitraux et les 48 fenêtres que surmonte le dôme donnent à l’église une qualité de lumière remarquable.

 

En juin 1954, une souscription est lancée pour doter l’église d’un carillon, et les nouvelles cloches, fondues dans les ateliers Paccard à Annecy, en France, arrivent le 26 novembre 1954. Mgr Georges Cabana procède au baptême des cloches deux jours plus tard.

 

En 1948, dans le cadre des travaux de terrassement du terrain autour de l’église, on aménage les talus que l’on retrouve encore aujourd’hui. Les stationnements prennent leur forme actuelle en 1961.

Un boom démographique

Au moment de sa construction, l’église est située à l’extrémité de la zone habitée de la paroisse, le secteur nord de l’église n’étant pas encore développé. En 1948, la paroisse atteint 275 familles, pour une population totale évaluée à 1 160 personnes. En 1963, la paroisse est composée de 686 familles pour une population de 3 262 paroissiens.

 

À partir du milieu des années 1960, la  paroisse connaît une période de croissance rapide avec le développement du « Nouveau Nord », qui conduit aux 11 000 habitants qu’elle compte aujourd’hui, répartis en plus de 5 000 logements.

La multiplication des « œuvres »

Avec le développement de la population, les « œuvres paroissiales » se multiplient :

  • Conférence de la Saint-Vincent-de-Paul en 1950

  • Ouvroir en 1950

  • Ligue du Sacré-Cœur en 1950

  • Cercles Lacordaire et Sainte-Jeanne-d’Arc en 1951

  • Légion de Marie en 1953

  • Jeannettes en 1954

  • Louveteaux en 1956

  • Cours de préparation au mariage, en 1959

  • Garde paroissiale en 1962

 

La Société Saint-Jean-Baptiste, fondée en 1952, occupe une place à part à cause des initiatives qu’elle suscite dans le milieu :

  • Relance des terrains de jeux et du parc Saint-Alphonse

  • Fondation de l’Association Parents-Maîtres

  • Fondation de la Caisse populaire en janvier 1964

  • Bourse aux normaliennes

  • Dépouillement de l’arbre de Noël

  • Fête de Dollard dans les écoles, concours de crèches à domicile

  • Club de tricot pour garnir l’arbre de Noël

 

Un conseil paroissial des œuvres est créé le 29 novembre 1960 pour favoriser la concertation entre toutes ces œuvres. Cette réunion de fondation rassemble les 132 responsables des 30 associations religieuses, sociales et nationales de la paroisse, regroupant 1 200 membres. Ce conseil se donne l’objectif de mieux répondre aux besoins des paroissiens dans l’organisation des loisirs.

Livre d'histoire écrit pour les 50 ans du monastère et de la paroisse

L'après-concile

La liturgie

Les premiers changements découlant du concile Vatican II en 1962 se manifestent dans la liturgie, qui délaisse le latin pour adopter graduellement le français dans les célébrations. Au début, seules les lectures sont proclamées en français. Les autres prières de la messe sont traduites peu à peu, mais la prière eucharistique demeure en latin. Finalement, en 1969, la prière eucharistique est aussi traduite, et les rites de la messe sont allégés.

 

Ces années marquent une période intense de formation à la liturgie pour amener à une meilleure compréhension des gestes accomplis et à une plus grande participation. On fait appel à des laïques pour proclamer les lectures et distribuer la communion, et des adultes remplacent les enfants de chœur pour servir à l’autel.

 

On réaménage le chœur de l’église en 1966 pour l’adapter au fait que le prêtre est désormais tourné vers à l’assemblée. Les chorales prennent de l’importance au moment où un nouveau répertoire se répand. Des jeunes se regroupent dans le mouvement l’ACLEE pour préparer des liturgies plus respectueuses de la sensibilité des jeunes.

 

On varie les célébrations pour mieux adapter la messe à divers groupes. On propose, entre autres :

  • une liturgie pour les enfants,

  • des messes des jeunes,

  • des messes communautaires,

  • des messes familiales.

 

Des efforts importants sont faits pour rénover la liturgie et favoriser une participation maximale.

 

La responsabilité laïque et la formation

Cette période est aussi marquée par la réflexion du concile sur la responsabilité commune de tous les baptisés dans la vie de l’Église : l’Église, ce n’est plus seulement le clergé, mais la communauté de tous les baptisés.

 

Dans cette optique, des organismes verront graduellement le jour :

  • le conseil paroissial de pastorale, réuni pour la première fois le 15 septembre 1968, rassemble 17 membres, dont les cinq prêtres de l’équipe. Une relance en 1972 laisse croire que la vie du conseil n’a pas toujours été très active.

  • un conseil paroissial de vie liturgique est fondé en 1971 pour coordonner les efforts en animation liturgique.

 

Devant ces nouvelles responsabilités des paroissiens, une formation est proposée aux personnes qui occupent de nouvelles fonctions. De la formation est aussi plus largement proposée à l’ensemble des paroissiens pour approfondir leur formation religieuse :

  • catéchèses d’adultes,

  • messes de catéchèse,

  • rencontres de formation biblique,

  • entretiens de carême.

Les fêtes paroissiales

Au cours des années 1970, les fêtes paroissiales se multiplient. Dans des paroisses de plus en plus urbanisées et populeuses, on sent le besoin de se rencontrer et de mieux se connaître entre paroissiens et entre personnes engagées. On voit apparaître des rencontres paroissiales qui vont prendre différentes formes selon les années :

  • Fête de la fraternité dans le jardin du monastère

  • Souper familial

  • Fête de la paroisse en 1974

  • Fête de l’accueil, fête populaire

  • Fête de la rentrée

  • Souper familial

  • Fête de l’amour en 1986

  • Fête des baptisés dans les années 1990

Le renouveau de la catéchèse

La catéchèse dans les écoles n’est pas en reste dans ces efforts de renouveau : une nouvelle catéchèse est implantée, et des rencontres sont organisées pour en expliquer le contenu aux parents.

 

Les loisirs

Une rencontre de tous les responsables des mouvements et organismes de la paroisse est organisée pour discerner les besoins prioritaires de la paroisse.

 

De cette rencontre naît le Comité des loisirs Saint-Alphonse fondé le 26 septembre 1971. Ce comité jouera pendant plusieurs années un rôle majeur dans l’organisation des loisirs, non seulement dans la paroisse, mais dans tout le quartier Nord.

 

Les nouveaux mouvements

De nouveaux mouvements continuent de voir le jour :

  • Le club de l’Âge d’or est fondé en avril 1974.

  • L’AFEAS et le Mouvement des femmes chrétiennes apparaissent.

  • Un conseil des Chevaliers de Colomb est fondé le 28 février 1988.

 

La responsabilité de l’initiation sacramentelle

Au milieu des années 1980, les évêques du Québec demandent que les paroisses prennent graduellement en charge la catéchèse d’initiation aux sacrements.

 

La catéchèse se poursuit dans les écoles, mais la préparation aux sacrements du premier pardon, de la première des communions et de la confirmation sera assumée par les paroisses. C’est un effort supplémentaire important pour les paroisses, qui avaient déjà investi beaucoup de temps et d’énergie dans le renouveau de la liturgie et de la catéchèse.

 

À la fin des années 1980, la paroisse assume graduellement cette responsabilité. C’est une occasion de recruter et de former un grand nombre de parents catéchètes qui joueront un rôle de premier plan dans ces catéchèses. Souvent, ceux-ci trouveront un nouvel intérêt à la paroisse et prendront d’autres engagements.

 

Les groupes de renouveau spirituel

Plusieurs groupes naissent dans la paroisse, avec l’objectif de soutenir la vie spirituelle de leurs membres :

  • Renouveau charismatique en 1979

  • Cursillo

  • Vie Montante pour les aînés

  • Exercices spirituels dans la vie courante, selon la méthode de saint Ignace de Loyola

 

L’accueil des réfugiés vietnamiens

La fin de la guerre du Vietnam amène un grand nombre de réfugiés. On demande aux paroisses du Québec d’accueillir des familles de réfugiés et de les soutenir financièrement durant un an afin de leur donner le temps de s’intégrer. En 1979, la paroisse accueille ainsi quatre familles vietnamiennes.

 

La grande mission paroissiale

En 1984, une grande mission paroissiale d’un an s’organise :

  • Annonce de la mission dans les foyers

  • Rencontres de partage d’évangile dans les foyers

  • Prédication à l’église

  • Mise sur pied de projets pour donner des suites à cette grande mission

Le départ des Rédemptoristes

La vente du monastère

Au début des années 1980, la communauté des Rédemptoristes voit son personnel diminuer. Le monastère est trop grand pour le petit nombre de religieux qui l’habite. La communauté envisage de remettre la paroisse à l’archevêque du diocèse.

 

Le monastère est vendu à la fin d’avril 1984. Les pères rédemptoristes procèdent à l’achat de la maison du 1331, rue Desgagné, qui servira de résidence aux religieux et de bureaux pour la paroisse. L’emménagement au nouveau presbytère a lieu en août 1984. La paroisse achète les lieux en 1988.

 

La fondation de la fabrique

En août 1984, le Conseil provincial des Rédemptoristes remet le territoire de la paroisse à l’archevêque de Sherbrooke. Les Rédemptoristes s’engagent à desservir la paroisse jusqu’à la fin de juillet 1987. Ils s’entendent aussi avec l’évêque pour vendre l’église (qui appartenait à la communauté des Rédemptoristes,) à la fabrique dès sa constitution, pour la somme symbolique de 1 $. Les offrandes des paroissiens sont considérées comme ayant compensé les sommes d’argent investies par les pères rédemptoristes au moment de sa construction.

 

Ainsi, Mgr Jean-Marie Fortier érige la fabrique de la paroisse de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours le 28 septembre 1984. La décision est publiée dans la Gazette officielle de Québec le 19 novembre suivant. Le 13 janvier 1985, on procède à l’élection des premiers marguilliers de la nouvelle fabrique, qui seront chargés de l’administration des biens de la paroisse. La vente de l’église par les Rédemptoristes à la nouvelle fabrique est réalisée le 13 mai 1985.

 

Même si jusque-là, l’administration de la paroisse était la responsabilité de la communauté des Rédemptoristes, un comité des finances, qui était formé de quatre paroissiens et n’avait pas de statut juridique, jouait un rôle consultatif occasionnel sur les finances de la paroisse. Le comité jouait un plus grand rôle lors des sollicitations et de l’exécution de certains travaux.

 

La contribution volontaire annuelle

En 1986, avec la multiplication des paroisses dans le diocèse, la paroisse décide d’adopter un nouveau mode de financement. Les revenus ordinaires des quêtes aux messes dominicales, de la dîme des paroissiens et des frais de mariage et de funérailles sont remplacés par une seule sollicitation au domicile de chaque paroissien. Ce nouveau mode de financement s’appelle la contribution volontaire annuelle ou CVA. Chaque paroissien, sollicité chez lui, donne l’offrande qu’il veut selon ses revenus et sa générosité. La première campagne rapporte 147 253 $.

 

La paroisse confiée au clergé diocésain

Les pères rédemptoristes quittent définitivement la paroisse le 27 juillet 1987. En août 1987, l’abbé Yvan Beaudoin est premier prêtre diocésain à occuper les fonctions de curé.

 

L’arrivée d’un nouveau curé ne rompt pas les traditions paroissiales. Les neuvaines d’automne et de printemps à Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours se poursuivent. Des célébrations spéciales sont organisées pour les malades, les nouveaux baptisés ou la commémoration des défunts de l’année. La fête de l’amour qui souligne les engagements dans le mariage, la vie religieuse ou sacerdotale connaît un vif succès.

 

L’effort d’approfondissement de la foi se maintient, notamment avec des rencontres sur le nouveau catéchisme en 1987. Un accent est aussi donné à la participation des jeunes à la liturgie par la création d’une chorale des jeunes.

 

La restauration de l’église

En 1988, l’église a déjà 40 ans. Des rénovations importantes sont entreprises pour la maintenir en bon état. Entre autres :

  • Isolation des combles

  • Réfection de la toiture

  • Travaux de peinture à l’intérieur

  • Restauration des vitraux

  • Installation d’une nouvelle chaîne stéréophonique

 

La célébration du 75e anniversaire

En 1988, le 75e anniversaire de la paroisse est célébré avec éclat grâce au travail de tout un comité qui mobilise un grand nombre de paroissiens.

 

La radio paroissiale

À cause de son architecture et des matériaux utilisés, l’église a une acoustique difficile. Pour favoriser une bonne écoute, un émetteur radio est installé en 1995. Ceux qui le désirent peuvent mieux suivre les célébrations à l’aide de leur radio baladeur.

 

Grâce au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) qui délivre un permis en décembre 1995, cet émetteur radio permet aussi aux malades et aux personnes âgées de suivre les célébrations chez eux.

 

Une expérience de partage

À l’occasion du synode diocésain, un groupe de paroissiens lance la campagne Osons le partage à l’Action de grâces 1996. On invite 203 familles de la paroisse à déposer chaque semaine un ou deux dollars dans des tirelires qui leur sont distribuées. Au bout d’un an, les sommes recueillies (environ 9 000 $), sont distribuées à des organismes populaires ou communautaires de la ville de Sherbrooke.

 

Un effort vers la coresponsabilité

En 1999, l’abbé Yvan Beaudoin termine ses deux mandats consécutifs de six ans. Il est remplacé par l’abbé Michel Ayotte, qui favorise la responsabilité commune des prêtres et des laïcs dans une complémentarité des rôles :

  • Renaissance du conseil paroissial de pastorale en 2001

  • Catéchèse biblique par le jeu et les symboles en septembre 2001

  • Présidence laïque de l’assemblée de fabrique à compter de novembre 2002

  • Embauche d’un gérant de fabrique à la fin de 2002, pour libérer le curé des tâches administratives et des urgences de l’entretien matériel

  • Grâce à la générosité d’une fondation, création d’un site Internet au cours de l’année 2003, lequel sera refondu plusieurs fois par la suite

  • Formation d’un comité de liturgie en 2007, selon un mandat défini par le conseil paroissial de pastorale

 

Les célébrations du 100e anniversaire

En 2013, un comité formé pour l’occasion organise diverses activités pour souligner le centenaire de la paroisse :

  • Souper-bénéfice et concert de la chorale des jeunes

  • Concours de dessin

  • Trois jours de prédication par le père Charles Duval, Rédemptoriste élevé dans la paroisse

  • Brunch-bénéfice des Chevaliers de Colomb

  • Messe solennelle célébrée par Mgr Luc Cyr, en présence d’invités rédemptoristes et de prêtres ayant collaboré à la paroisse, suivie de la plantation d’un arbre et d’un grand banquet

  • Vente d’un CD du banquet et d’un calendrier commémoratif à prix modique

  • Procession lors du dernier mardi de la Neuvaine

  • Messe pour les défunts des 100 dernières années

L’équipe pastorale

En août 2013, l’abbé Michel Ayotte souhaite préparer son départ. Afin d’épauler le prochain responsable de la paroisse dans ses fonctions et responsabilités et d’assurer une transition harmonieuse, une équipe pastorale prend forme, conformément aux orientations de l’Archidiocèse. Cette équipe devra décider, coordonner et mettre en œuvre tous les aspects de la vie pastorale de la paroisse, en concertation avec le prêtre nommé par l’évêque. Elle se compose du curé, des deux agents de pastorale, d’un représentant de l’assemblée de fabrique et d’un paroissien.

 

Curés de la paroisse au fil des ans

Rédemptoristes

Père Clément Leclerc : 1913-1918

Père Silfrid Garand : 1918-1921

Père Achille Fiset : 1921-1927

Père Adalbert Guillot : 1927-1933

Père Hubert Cousineau : 1933-1939

Père Fernando Desjardins : 1939-1945 et 1951-1956

Père Léopold Saint-Amand : 1945-1950

Père Paul-Émile Desgagné : 1956-1958

Père Eudore Simard : 1958-1964

Père Louis Lacroix : 1964-1967

Père Aurèle Motard : 1967-1970

Père Robert Moreau : 1970-1975 et 1978-1983

Père Mauride De Montigny : 1975-1977

Père Jean-René Gilbert : 1977-1978

Père Jean-Paul Labonté : 1983-1987

 

Prêtres diocésains

Abbé Yvan Beaudoin : 1987-1999

Abbé Michel Ayotte : 1999-2015

Abbé Jean-Claude Demers : 2015-…

Les neuvaines

Historique des neuvaines

Les neuvaines à Notre-Dame du Perpétuel Secours commencent en 1932, à la demande des supérieurs majeurs des Rédemptoristes qui veulent soutenir leur apostolat par des formes de prière populaire. Les supérieurs suggèrent des neuvaines à Notre-Dame du Perpétuel Secours parce que l’icône originale a été confiée au Supérieur général des Rédemptoristes en 1866 par le pape Pie IX, avec la mission « de la faire connaître au monde entier ».

Neuvaine

Le sens et l’histoire de l’icône

Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours

 

La Vierge de la Passion

L’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours fait partie de la famille des icônes appelées « conductrices », à cause de la main allongée de Marie qui pointe vers le visage de Jésus. L’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours représente le mystère de la Rédemption et de l’intercession de Marie.

 

Les anges portent les instruments de la Passion. Dans cette révélation, Marie voit la réalisation de la prophétie selon laquelle un jour, un glaive de douleur lui transpercera le cœur. Cette pensée explique une certaine tristesse dans son regard. C’est une Vierge de la Passion qui connaît la souffrance et peut compatir à la nôtre.

 

La vision de Jésus

L’icône est l’image du Christ rédempteur dans les bras de sa Mère. Les yeux de Jésus regardent au loin comme s’il contemplait quelque chose qui n’apparaît pas dans l’icône, soit la vision de sa passion. Cette vision provoque un sursaut en Jésus, qui lui fait échapper sa sandale. Les instruments de la Passion sont tenus précieusement par les anges comme des trophées, instruments de victoire par lesquels le salut a été acquis.

De l’île de Crète à Rome

L’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours vient de l’île de Crète, en Méditerranée, où elle aurait été peinte sur bois après l’an 1400. Elle aurait été emportée à Rome vers 1490 par un marchand afin de la protéger des Turcs qui menaçaient l’île de Crète. Sur son lit de mort, le marchand confie l’icône à un ami en lui demandant de la faire placer dans une église. L’épouse de cet ami trouve l’image si belle qu’elle veut la garder chez elle. L’ami meurt avant d’avoir accompli sa promesse, mais sa fille de six ans a une apparition de la Sainte Vierge qui l’enjoint de déposer l’image à l’église Saint-Mathieu, à Rome, dirigée par les moines augustins. C’est fait le 27 mars 1499. Des moines augustins irlandais, chassés d’Irlande par des persécutions, prennent la direction de l’église Saint-Mathieu en 1739 et héritent de l’icône. L’église Saint-Mathieu est détruite au cours de l’invasion de Rome par Napoléon en 1798, mais, heureusement, l’icône est sauvée. En 1819, ce qui reste de la communauté des Augustins irlandais s’installe à l’église Sainte-Marie in Posterula près du Tibre, à Rome. Comme on y vénère déjà Notre-Dame de Grâce, l’image de Notre-Dame du Perpétuel Secours est placée dans un oratoire secondaire où elle tombe dans l’oubli, sauf pour un vieux frère augustin qui l’a souvent vue à l’église Saint-Mathieu. Il l’a montre à un jeune servant de messe, Michel Marchi, avec qui il s’est lié d’amitié.

 

Chez les Rédemptoristes

En janvier 1855, les Rédemptoristes achètent une maison et le terrain de l’ancienne chapelle Saint-Mathieu pour y installer leur maison principale à Rome. Les premiers novices y entrent en décembre de la même année. Parmi ces novices, il y a Michel Marchi. En 1863, un père jésuite qui prêche une retraite à Rome demande où est passée l’image miraculeuse qui était dans l’ancienne église Saint-Mathieu. Des recherches sont entreprises. Le jeune Marchi, devenu rédemptoriste, rappelle qu’il a vu cette image au moment où il était jeune servant de messe chez les Augustins et qu’il sait où elle se trouvait. En décembre 1865, le supérieur général des Rédemptoristes fait une demande au pape Pie IX pour que cette image revienne chez eux près du lieu où elle avait été déposée à l’origine. Le pape accepte. L’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours est donc concédée aux Rédemptoristes en 1866, avec la mission de « la faire connaître dans le monde entier ». Après des travaux de nettoyage, l’icône est installée solennellement dans la chapelle le 26 avril 1866, et les Rédemptoristes en deviennent les grands propagandistes dans tout l’univers. L’icône fait l’objet d’une restauration majeure en 1990. Les changements de température et les vers menacent l’œuvre et le bois sur lequel elle est peinte. Les travaux de restauration sont confiés aux ateliers du musée du Vatican. Au cours de ces travaux, on enlève les couronnes de Marie et de l’Enfant Jésus, ajoutées en 1867.

 

Les couleurs

Le fond or, fréquent dans l’art byzantin, indique la gloire et le ciel. Les traits dorés sur les habits sont destinés à accentuer les contours et les plis, procédé fréquent dans l’art byzantin. La tunique du Christ est verte, la ceinture cramoisie et le manteau d’un brun vif. Le brun est la couleur portée par les Juifs au moment du « sacrifice pour le péché ». La Vierge porte une tunique rouge, un voile d’un vert tendre, un large manteau d’un bleu foncé doublé d’une étoffe de couleur verte. Les anges sont habillés de vert et de violet.

 

Les inscriptions en grec

L’icône porte des abréviations en grec. En haut, de chaque côté de la tête de Marie, il y a deux inscriptions :

 

Une première inscription représente un « M » et un « R » majuscules, en alphabet grec. Ce sont les première et dernière lettres du mot « Mater », qui signifie Mère. Marie est ainsi présentée comme Mère de Dieu.

 

La seconde inscription comprend deux lettres, un « T » et un « U », en alphabet grec également, pour le mot « Théou », qui veut dire Dieu.

 

Les anges

Deux anges apparaissent dans une vision révélant la passion par laquelle Jésus devra passer. L’ange de gauche porte l’inscription « M R ». C’est l’archange Michel, celui qui tient la lance et l’éponge. L’ange de droite porte l’inscription « T U ». C’est l’archange Gabriel qui porte la croix et les clous.

 

Jésus-Christ

Près de la tête de Jésus sur l’icône, on trouve inscrites les lettres « J » et « C » et « X » et « C » qui viennent de « Jesous Xristos », Jésus-Christ en grec. Jésus est présenté comme le Christ, c’est-à-dire le Messie, le Sauveur.

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